La Route vers le Royaume de France et le Saint Empire

Invité

La voiture ralentit et puis s'arrêta non loin du château.

Nous voilà arrivé mon beau soldat.

Elle le toisa un moment.

Il sourit.

Je vous remercie infiniment de m'avoir raccompagné.

Il baisa la main d'Ambroisie avec beaucoup de galantrie. Il posa sa main sur la pignée pour quitter la voiture...

Invité

Elle lui serra la main avec une certaine poigne.

Vous nous quittez déjà ?

Je croyais que nous étions arrivés?

Invité

Ambroisie s'esclaffa de rire.

Arrivé oui mais pourquoi déjà se quitter. Votre compagnie est si agréable.

Il se rassit.

Je ne veux pas vous retenir ici plus longtemps. Vous avez déjà fait beaucoup...

Invité

Qu'est je fait que vous n'auriez fait ?

Revenir à votre merveilleux château, que ce soit à pieds ou en ma compagnie, le résultat est le même.

Ambroisie pouffa.

Peut être n'appréciez vous pas ma compagnie ?

Non au contraire.

Le parfum montait totalement à la tête du jeune homme. Il finit de boire son verre.

Mais vous n'allez pas perdre votre temps avec moi tout de même...

Invité

Le temps est une notion relative bel homme.
Et il n'appartient qu'à vous d'en faire ce que bon vous semble.

Elle se rapprocha lentement, tout en lui caressant un peu les cheveux.

Invité

Avec le vent, le capuchon du cocher s'était rabattut sur ses épaules, laissant parraitre un visage masqué également. Il se retourna vers les gens et leurs sourit. Son masque noir était fait entièrment de tissu, découpé de façon très simple, mais qui cachait à merveille son visage. son sourire était presque imperceptible et il s'exclama d'une voix qu'il semblait s'éforcer de modifier. Il était également vétu de noir et d'or sous son épaisse cape qu'il retira de ses épaule. Celle-ci resta tout de même accrocher à son cou.

Pourquoi partir messire?

N'aimez-vous pas la compagnie de la ravissante Ambroisie? Restez donc un peu.

sous son masque, un sourire imperceptible apparaissait

Torpedo comprenait totalement.

Vous ne me connaissez pas si bien que ca c'est bien vrai...

Invité

Lotors continua de sourire puis il dit:

Damoiselle, nous reprennons la route? Les chevaux s'impatientent.

Invité

Ambroisie fut surprise du ton de l'homme.
Elle prit une voix extrèmement douce.

On ne se connait parfaitement que sois même. C'est une évidence messire.

Elle lui versa à nouveau du vin dans son verre.

Puis elle dit : Un instant encore, mon tendre Lotors, la fougue de ces chevaux est comme la fougue de l'amour, il peut être maitrisé !

Invité

encore vostre humour belle damoiselle! Bien soit les chevaux attendront, eux aussi peuvent-être maitrisés.

Il lacha un rire puis il descendit de la voiture pour nourire les bêtes qui s'agittaient.

Torpedo rebut un verre de vin. "Maitriser l'amour... Approche toi encore un peu et tu vas en avoir un gout très amer..."

Invité

Ambroisie le regardait boire sans un mot.

Elle s'était encore un peu rapprochée de lui.

Avez vous quelqu'un qui vous est cher, mon silencieux messire ?

Son regard semblait si doux à travers le masque.

Oui il y a en effet quelqu'un...

Sa parole ne laissait planer aucun doute.

C'est pour cela que vous ne vous rapprocherez pas d'avantage chère demoiselle...

Invité

Je me rapproche ? Vous trouvez ?

Elle baissa le regard pour voir le peu d'espace entre le soldat et elle.

Je ne trouve pas personnellement.

Elle rit alors et se pencha vers la porte afin de l'ouvrir.

Il est temps pour vous de retourner voir vos petits soldats, mon cher.

Passez une belle nuit avec les ombres et les oiseaux. Parfois vous vous demanderez si dans un coin sombre d'un couloir, je ne suis là à vous guêter !

Elle éclata de rire et appela Lotors afin qu'ils se remettent en route.

Torpedo descendit de la voiture. Il se retourna mais elle n'était déjà plus là. Il entra dans le chateau.

Invité

Lotors remit les plats de nouritures à l'arrière de la voiture avant de montrer le chemin du chateau aulieutenant en s'inclinant légèrement. il s'approcha de la porte puis il dit

passez une bonne soirée messire. N'ayez point peur d'une ombre... cela pourrait également être moi!

Il monta sur le banc de bois, place du cocher, place qu'il appréciait. À sa droite il y avait un coussin qui rambourait ce côté du banc.

Damoiselle, venez donc tenir compagnie à un pauvre cocher.

Torpedo ne pouvait oublié la femme et le cochet d'hier. Il retourna à l'endroit excat où il les avait quitter. Tous deux l'intriguaient. Il voulait en savoir plus mais comment...

Invité

Torpedo pouvait apercevoir au loin la silhouette de la femme, à la tombée du jour.

Il vit une silhouette. Il ne bougeait pas. Il voulait en savoir plus mais... Finalement il se dirigea vers la jeune femme.

Invité

La femme resta là, au bord de la route, à l'orée de la forêt. Sa robe avait changée. Elle était d'un rouge bordeau, toujours cousu de fils d'or. Elle portait son masque habituel qui cachait parfaitement son visage. Une cape assortie à sa robe, en velour épais la couvrait et l'encapuchonait comme la veille.

Elle aperçut le gouverneur s'approcher. Elle attendit qu'il lui parle.

Torpedo arriva au niveau de la femme.

Bonjour madame. Je n'espérait pas vous revoir ici ce soir...

Il lui baisa la main en s'inclinant.